Windsor For The derby

We fight til' death

Secretly canadian - 2004

On continue l'exploration complexe de leur discographie avec ce bijou de 2004, où l'on retrouve certaines caractéristiques du groupe: des guitares à la Mogwai, un ton yo La Tengo, une voix flottante et lumineuse à la Sea & Cake et enfin des développements instrumentaux plantés au milieu de nulle part des trois références sus-nommées. Ils ne sont pas loin de Stereolab pour le titre de champion du monde du plus grand groupe inconnu de la pop moderne.

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V/A

Back to back vol. 04

Mixed by And.Id

Mobilee - 2010

Crème de la crème du son minimal berlinois par le label d'Anja Schneider.

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The Flashbulb

Arboreal

Alphabasic - 2010

Attention freaks ! Benn Lee Jordan est seul au monde, il est gaucher et guitariste mais il joue de la main droite. Son truc à lui, c'est l'electronica organique et cafardeuse, avec l'ajout de vrais instruments à vent et à cordes. Il en pleut d'ailleurs beaucoup des cordes, donnant à son univers un caractère cinématographique que n'aurait pas renié Claude Sautet quand il filmait Piccoli et Schneider dans une voiture sous la pluie, les essuis-glaces à fond les cageots. Un Sautet sous Lsd, je vous l'accorde. et comme il ne veut pas être responsable d'une vague de suicides sans précédent, il a sorti ça sur son propre label en petite quantité. Pas con le mec.

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Bonnie "Prince" Billy

Beware

Domino - 2009

A l'occasion du salon de l'agriculture, quelques nouvelles de notre paysan préféré, l'homme qui ferait pleurer un troupeau de vaches (oui c'est bien de vous dont on parle) à lui tout seul. Les albums de Will Oldham se divisent en deux catégories: ceux qui l'a enregistrés en se levant du pied gauche et ceux du pied droit. Incontestablement celui-ci appartient à la deuxième, tant l'humeur est joyeuse, voire guillerette. Ce n'est pas encore le petit bonhomme en mousse mais on s'en rapproche. Et ne faites pas attention à la pochette style "il ne me reste qu'un jour à vivre", l'homme est facétieux à défaut d'être comique.

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Sand

Beautiful people are evil

Satelitte records - 1999

Du free jazz à la musique industrielle, du dub aux expérimentations analogiques, un peu comme si des fans de fusion jazz à la Miles Davis se retrouvaient en stage chez Tortoise à Chicago. Bref, des cinglés, faisant preuve du grand écart classique de leur maison mère, Satelitte Records, chez qui on retrouve d'autres frappadingues, j'ai nommé Add N' To X, Yossarian ou Karamasov.

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V/A

Audiomatique vol 1.0 & 2.0

mixed by Adultnapper (vol 2.0)

mixed by Martinez (vol 1.0)

Audiomatique - 2006 & 2008

Sous label de Poker Flat, Audiomatique est managé par Steve Bug dans un créneau plus minimal encore.

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Andrew Weatherall vs. The Boardroom

S/T

Rotters golf club - 2008

Weatherall, le grand conciliateur entre scène britannique rock et dance à la fin des 80's - via sa production du légendaire screamadelica de Primal Scream - officie ces derniers temps dans du rock cradingue pour dancefloor abruti, parfumé à la sueur et au rôt de bière tiède façon supporters des gunners d'Arsenal. C'est dire l'élégance du truc, quelque chose d' à la fois dansant et vomitif. Vous en reprendrez bien une petite cueillère ?

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The Cure

Faith

Polydor - 1981

Avant de se transformer en baudruche maquillée comme une voiture volée, Robert Smith fut mince et inspiré, à l'image de ce début de carrière (en gros 78-82) flamboyant où il posa les jalons de la cold-wave, à savoir une basse lugubre (jouée en haut du manche, c'est à dire tout dans les aigus) à 3 accords et des guitares à la delay vaporeuse. Un son terrible et suicidaire qui devait tout à Joy Division (incontestablement leur maître), et qui mine de rien annonça un certain post-rock avec 20 ans d'avance, celui de Labradford en particulier.
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Faust

IV

Virgin - 1973

Les anglais ont appellé ça le rock-choucroute (Krautrock), personnellement j'aurai opté pour le jazz-saucisse (de Francfort). Ceci dit, le psyché-bayern (de Munich) c'est pas mal aussi.

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Pluxus
Fas 2
Slowball - 1999

Des suédois collectionneurs de vieilleries analogiques des 70's (synthés, ordinateurs, grille-pains ou mini-hachoir à rendre jaloux un gérant de Cash Converter) convoque une certaine idée du kraut-pop, la pop choucroute de l'Allemagne de la grande époque, celle de Can, Neu, Kraftwerk et Franz Beckenbauer - cherchez l'intrus. Le résultat est à la fois loufoque et spatial, donnant naissance à un univers hybride contant les aventures de Jean Michel Jarre au rayon Bricolage de Castorama, le tout filmé par John Carpenter.
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Pier Bucci

Familia

Crosstown rebels - 2005

Le Chili, l'autre pays du minimal et des coups d'état - pour le fromage on ne sait pas. Après Ricardo Villalobos et Luciano, voici Pier Bucci qui trace un axe Santiago-Berlin à coup de lignes de basse catchy, de sonorités dark et de recherches formelles envoûtantes, le tout sur le label de Damian Lazarus.
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Yo La Tengo
Fakebook
City Slang - 1990

Il reste sûrement des ignares qui ignorent, ce n'est pas rare, et au fond rien de plus normal. Remarquez, on les plaint et on les envie un peu en même temps. Le niveau de jouissance résultant de la découverte de ce trio composé d'une vieille qui pourrait vendre des fruits et légumes à l'Intermarché du coin, d'un gros gras qui tient le kébab et qui vous demande toujours si vous voulez de la sauce blanche (et ce n'est pas un code stupéfiant), et d'un grand dadais genre école de commerce qui gratouille dans sa chambre le soir au lieu de réviser (il n'aura jamais son diplôme), approcherait on s'en doute l'apothéose de la félicité. Un truc de oufs comme disent les jeunes qui n'écouteront jamais je la tiens. Non ce n'est pas une vulgarité, juste la traduction littérale et espagnole de surcroit, je la tiens, oui, comme je tiens le bon bout, le bout du graal sans gras, celui de la pop tellement pure qu'on se voit dedans. Et le plus drôle dans ce fourbi n'est pas qu'il soit entièrement farci de reprises (le trio aurait pu parfaitement les écrire sur un coin de table, en cinq minutes, juste avant de partir sur la route dans ce qu'on imagine être un vieux combi VW bien éssoufflé avec le sticker non au nucléaire coincé en dessous du feu stop arrière droit) mais bien qu'il ne constitue même pas leur meilleur album. Trop fort on vous dit.
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Andrew Thomas
Fearsome jewel
Kompakt - 2003

Concept défini et mis au point par Brian Eno dans les 70's, l'ambient est devenu depuis un pilier de la technosphère, s'imposant comme terrain d'expérimentation et source de plaisirs coupables. Malgré des dérives épouvantables à la fin des 80's sous l'appellation new-age (qui disparut corps et âmes en même temps que le temple solaire), le concept demeure grâce à l'activité de labels tel que Kompakt, dont la fameuse série de compilations pop ambient officie en mètre-étalon. Andrew Thomas, l'un des habitués de cette série, nous gratifie ici d'un album déjà classique dans ce domaine.
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