Découvert via la série pop ambient du label Kompakt et déjà évoqué ici, le néo-zélandais Andrew Thomas continue de nous subjuguer avec son ambient digital et organique hypnotique à souhait. Fermez les yeux, vous y êtes.
Cofondateur avec Daniele Baldelli du label italien Pedivelle Records, Marco Dionigi ne s'est jamais complètement remis du son old-school du début 90's, quand Detroit et Chicago dominait la technosphère. Bel hommage au son d'une époque qui persiste à se régénérer continuellement pour notre plus grand bonheur de mélomane.
Il s'agit du sixième volet de la série Altered States de Sinchi Music, structure hollandaise passionnante générant une Electro sombre et tourmentée à forte tendance 80's mais sans le fluo. Comme toujours, il s'agit d'une version à but non lucratif dont les revenus sont reversés à la Fondation Sinchi pour soutenir les peuples autochtones du monde entier. Un excellent ovni musical au groove indéniable.
Excellente compilation du label de Barcelone Apersonal Music. De la brillante deep house/disco avec une collection d'œuvres triées sur le volet, oscillant avec désinvolture entre les classiques du label et les remixeurs de renom. L'ambiance du label est axée sur les Baléares profondes et ensoleillées avec des titres qui incluent Greg Wilson, Andras Fox, Session Victim, Mark E, Ron Basejam, Lauer, Soul Clap et Cosmic Kids, entre autres.
Apron Records a été créé en 2012 comme exutoire créatif pour Steven Julien (FunkinEven) et la communauté qui l'entoure. Depuis, il est devenu mondialement reconnu comme un label de qualité pour la musique noire, du jazz à l'électronique en passant par le hip hop, la house et la fusion.
Derek Carr, producteur irlandais, ne s'est jamais complètement remis de la Techno de Detroit, de la new wave et de manière générale des sonorités analogiques des 80's. Oubliez donc la pochette hideuse et plongez vous dans ce bain de jouvence spatio-temporel sorti sur le label Firescope (B12, Kirk Degiorgio...).
Que peuvent avoir en commun deux chantres de l'électronique minimale et épurée que sont Thomas Brinkmann et Markus Nicolai avec l'artiste audio Dominique Petitgand, célèbre pour ses pièces de "cinéma pour l'oreille", où les voix, les bruits, les atmosphères musicales et les silences construisent, par le biais du montage, des micro-univers où l'ambiguïté subsiste en permanence entre un principe de réalité (l'enregistrement de la parole de gens qui parlent d'eux) et une projection dans une fiction onirique, hors contexte et atemporelle. Beaucoup de choses, la preuve.
La rencontre au sommet entre les pères fondateurs du rock industriel et les tenants d'une électronique racée et de bon goût. On aurait pu croire à une fausse bonne idée à l'origine mais le résultat de la confrontation de Genesis P-Orridge et sa bande d'allumés avec des producteurs de renom (Carl Craig, Andrew Weatherall, Motor...) s'avère passionnant
On ne répétera jamais assez combien le label belge Sub Rosa a été fondamental pour toutes celles et tous ceux qui, venant du mainstream, ont décidé au cours des 90's de s'intéresser aux marges , celles que l'on désigne sous les noms valises de musique d'avant-garde ou d'expérimental. Dans l'impressionnant catalogue de Sub Rosa sous forme d'auberge espagnole, on trouvait notamment ceci, une hallucinante formation japonaise pratiquant un Krautrock électronique aux beats survoltés. Aujourd'hui cela sonne peut-être un poil plus convenu mais l'ensemble reste toujours aussi efficace question transe hypnotique.
La crème de la crème (Reg Tilsley, Johnny Hawksworth...) des musiciens du label bien connu de Library Music De Wolfe Music, ici sous l'appellation The International Studio Orchestra, pour un opus au son aussi groovy qu'easy. Nous sommes en 1971, époque heureuse aux arrangements d'enfer.
A mi-chemin entre Ambient, Noise, Post Rock et Shoegaze se trouve un duo de Minneapolis composé de la chanteuse Jehna Wilhelm et de Mark McGee, 3 albums au compteur entre 2002 et 2009 et puis plus rien, si ce n'est nos yeux pour pleurer. Evidemment on les trouve sur Kranky, l'excellence de l'avant-garde américaine. Chef d'œuvre désolé.
Rencontre au sommet entre l'espagnol Roman Boer De Garcez et la légende californienne Chelonis R. Jones pour un sommet Electro House endiablé, avec des remixs brulants signés Audiofly, Crookers et Extrawelt, le tout sur la structure indépendante de Francfort Superstar Recordings.
Figure incontournable de la scène Jazz polonaise, le trompettiste Tomasz Stanko a débuté au milieu des 60's, notamment dans le quintet de Christophe Komeda, le complice musical du cinéaste Roman Polanski. Il continue dans les 70s à collaborer avec les plus grands (Dave Holland, Lester Bowie, Jan Garbarek) tout en produisant une œuvre personnelle passionnante lorgnant largement du coté du Free Jazz et de la musique d'avant-garde, comme ici avec ces deux opus sortis sur l'exigeant label ECM.
On parlait il y a peu du formidable renouveau de la House via certains producteurs allemands comme Steffen Berkhahn et son label Innervisions, en voici la preuve avec deux excellents maxis signés Tokyo Black Star, soit un trio japonais groovy avec deux vrais nippons (DJ Shibata & T.B.) et un berlinois du nom d'Alex From Tokyo. L'aspect zen de la production façon Susumu Yokota est appréciable.
Séparé en 1983, reformé en 2003, il s'agit ici du dernier album en date de l'impeccable formation irlandaise The Undertones. Bien sûr, on est loin du premier album, classique des classiques du punk et de la pop avec teenage kicks en tête de gondole, élu meilleur titre de l'histoire du rock par John Peel, bien sûr le falsetto déchirant de Feargal Sharkey n'est plus (remplacé par le fort honnête chanteur Paul McLoone), mais l'essentiel est ailleurs, plus précisément dans cette collection de titres très efficaces qui vont vous faire dodeliner de la tête et taper du pied.
Du "rare sentimental tracks from Italian 60's & 70's movies", en l'occurence du polar, de la comédie, du giallo, de l'horreur ou de l'érotique. Bref, la quintessence du cinéma de genre italien de la grande époque avec, à la baguette musicale, des génies nommés Stelvio Cipriani, Nico Fidenco, Francesco De Masi ou Alessandro Alessandroni.
Fondé en 1964 par l'arrangeur compositeur claviériste Heinz Herschmann, le label londonien Apollo Sound est rapidement devenu une référence en matière de Library Music et d'Easy Listening. A partir des 90's, sous la pression notamment des nombreux DJ et producteur Hip Hop qui y trouvèrent matière à samples formidables, il a commencé (comme KPM, De Wolfe et tous les autres...) à produire de nombreuses anthologies piochant dans leur riche répertoire, l'occasion de se replonger dans des titres jouissifs signés par le Budapest Radio Orchestra ou The David Bell Group. Groovy !
3 volumes d'une excellente anthologie nommée Dancefloor Jazz qui répertorient toutes les facettes du Jazz 60's & 70's, quand celui-ci devient groovy en s'acoquinant avec la Pop, la Bossa, le Funk ou le Latin Sound. Rien d'original dans la playlist mais que du bon: Shirley Bassey, Quincy Jones, Michel Colombier, Gilberto Gil, John Cameron, Roy Ayers, Willie Hutch ou Edwin Starr.
Vampi Soul est un label espagnol spécialisé dans la réédition de pépites des 60's et 70's. On y trouve aussi bien de la Soul, du Jazz Funk, du Psyché et du Garage, du Disco ou de la Pop Vocal. Il s'attaque ici aux archives du label tchèque Supraphon et nous ressort des bijoux groovy restés de l'autre coté du mur pendant trop longtemps.
La quintessence d'un son hybride entre Electro moite, Disco violente, Synth Pop perverse et Techno brut de décoffrage, voilà ce que représentait le son de Gigolo Records (fondé par DJ Hell) dans la deuxième partie des 90's, celle qui a vu les fameuses compilations annuelles (avec Schwarzenegger puis Sid Vicious en gimmick visuel imparable) s'imposer comme référence incontournable en matière de dancefloor lubrique. Une bonne occasion de se replonger dans l'ambiance avec ce mix signé par Princess Superstar, impayable rappeuse new-yorkaise de l'époque et bien disparue depuis.
Les allemands, malgré leur raideur légendaire, ont plus fait avancer la question "House" que bien des américains blancs ou noirs à l'instar de Steffen Berkhahn, ancien footballeur pro (!) puis fondateur du formidable label Innervisions. Il officie ici dans la légendaire série Body Language du label Get Physical pour un mix aussi groovy que pointu dans les arrangements. Un travail d'orfèvre.
20ème sortie du label 4AD au profit de l'organisation caritative Red Hot Organization et sa lutte contre le Sida. Un petit tour d'horizon de la scène indépendante internationale ayant ce tropisme pour le folk sombre en commun. Parmi les réussites nous citerons Stuart Murdoch (Belle & Sebastian), Bon Iver, The Books et Yo La Tengo.
