Bohren & der club of gore
Dolores
Ipecac - 2008

Certains appellent ça du doom jazz (chez les Surfeurs, c'est du post-jazz, NDLR), comprenez du jazz bien poisseux et ténébreux parfaitement adapté aux images hantées du Mullholland drive de David Lynch. Pas sûr qu'ils soient preneurs chez jazz magazine mais nous on adore le coté cave humide et le début d'hallucinations diverses et variées que provoquent ce disque pas commode mais beau comme une plaie ouverte, référence à Dolores, la mater dolorosa, l'image figée de la mère désemparée au pied de son fils crucifié. Si la culture vous fait peur, faites vous soigner.

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