V/A
Femmes sous cellophane
2007
Schématisons un peu (beaucoup).
A la fin des 70's en France, vous aviez le choix entre la poésie lycéenne bas du front de Téléphone et la sueur des marcels de Trust. Et puis dans les marges (celles qui tiennent les pages selon St Jean-Luc G.) le courant new-wave ou Növo (si vous vous appelliez Yves Adrien ou Alain Pacadis ou si vous étiez abonnés à Actuel), des jeunes gens bien habillés (souvent en rouge), raides comme la justice, aux boîtes à rhytmes rachitiques, aux synthés casio froids comme la RDA et aux influences opérant le grand écart entre Kraftwerk et Kraftwerk. Derrière la fleur du mal Taxi-girl se cachait une armée des ombres prête à en découdre avec la variété et son leader maximo de l'époque Guy Lux. Depuis, le leader des vachettes est parti mais c'est bien Johnny qui a gagné. Snif.
Revue d'effectif avec Edith Nylon, Mathématiques modernes, Elli & Jacno (Grosquick motherfucker !), Kas Product (ou es-tu Gérard N'guyen, génial producteur souriant et symphatique from Nancy et big boss de Wave alias les disques du soleil et de l'acier), tous ces francs tireurs sont troublants de modernité, c'est à vous dégouter d'être dans les normes. Ainsi le premier titre polaroïd roman photo par Ruth, que la surfeuse en chef (aussi surnommée Mme Columbo) a décidé d'inscrire au patrimoine musicale de l'humanité, le sien surtout:
"Polaroïd roman photo, une histoire de flashs sentimentaux et d'humanoïd incognito, un hymne pop électro des 80's où deux voix, l'une masculine robotisée, l'autre féminine ingénue ne cessent de se répondre, des paroles accrocheuses, un refrain aux rimes extraordinaires, une mélodie aux accents synthétiques du mélo".
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