Grosse claque personnelle quand débarque en 1997 le second album de Laika, sounds of the satellites. Déjà le titre, aussi mystérieux qu'évocateur, parfaitement raccord avec une esthétique située à la croisée des chemins populaires de cette époque, à savoir: une pincée de Mid tempo / Trip Hop, un canevas de rythmiques touffus et hypnotiques qui devaient autant au krautrock de Can qu'au breakbeat, une voix féminine tout en retenue, des guitares étranges typiques des productions de leur label Too Pure, tête de proue d'une post pop / post rock inclassable. Et l'exploration de leur discographie (avec un premier album en référence directe aux allumés et mythiques Silver Apples) ont confirmé le statut à part de cette formation qui a disparu des écrans radar en 2003.
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