Dernier album en date (le 6ème depuis 2006) pour le producteur britannique Nathan Fake qui confirme sa position dominante en matière d'électronique inventive. Lorsque il a émergé au début des années 2000, il faisait partie d’un petit groupe de jeunes qui produisaient une musique aussi composite que fascinante, à mi-chemin entre techno, trance, IDM, house progressive et minimal. Comme pour prouver son indépendance, Fake a largement abandonné les conventions des clubs pour se plonger plutôt dans des textures shoegaze et des rythmes krautrock diamétralement opposés aux outils DJ claquants de l’époque. Au cours des 20 dernières années, le natif de Norwich a développé un style très singulier : sa batterie est noueuse et saturée, et ses synthés sont aussi déchiquetés et lumineux que des géodes ouvertes.
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