On ne s'est jamais complètement remis de la découverte du film under the skin de Jonathan Glazer et de sa bande-son signée par la violoniste Mica Levi. Composé uniquement de glissando de cordes aussi abstraits que fascinants et créant ainsi un sentiment d'anxiété et d'envoûtement qui tutoyait le génie, elle devenait pour le coup l'égal d'un Bernard Herrmann qui lui aussi avait révolutionné 60 ans auparavant l'utilisation des cordes au cinéma avec son travail sur psycho d'Hitchcock. Trois ans après elle retourne au cinéma pour là encore un petit bijou mais cette fois-ci moins ouvertement agressif (dans le bon sens du terme) pour les oreilles peu averties. L'ambiance toujours minimaliste est ici à la fois doucement mélancolique et mortifère, collant ainsi parfaitement avec le deuil impossible de Jackie Kennedy dans le chef d'œuvre de Pablo Larrain.
lundi 29 août 2022
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
le lien est mort, l'ami ! bises
RépondreSupprimerok ça marche ! merci amigos !
RépondreSupprimer