Disque emblématique du Post Rock de Chicago de la fin 90's dans son versant le plus abrupte et expérimental. Rome était un trio composé de Elliott Dicks, Adam Gruel et Richard Shaw, les deux derniers étant membres de Sons Of The Sun, brillante formation chez FatCat Recordings. Il s'agit donc de l'unique album pour cette formation à la carrière météorite et dont l'esthétique se concentre sur l'espace et la profondeur au sens littéral du terme. Les résultats sont des paysages sonores magnifiquement amorphes soutenus par la force familière des lignes de basse de type dub.
vendredi 13 décembre 2024
Encore un must Easy et Groovy de la soundtrack italienne des 60's & 70's, avec une "sexy comedy" de 1976 réalisé par Silvio Amadio, genre en vogue à l'époque et qui était toujours accompagné par des bande-sons de haut niveau. Celle-ci est signée par l'obscure Fabrizio Pregadio, dont on peut se demander si il ne s'agit pas en réalité de Roberto Pregadio, l'auteur notamment de la BO de l'adaptation du Fumetti "Satanik".
30 ans de carrière pour l'un des piliers de la Techno de Detroit (et membre du collectif légendaire Underground Resistance), adepte d'un son aussi Soul que rigoriste. Ici il baisse la garde question BPM et propose une vision nocturne de Detroit, développant une variation électronique futuriste au fameux thème "c'est beau une ville la nuit" de notre ami Richard B. Blague à part, un disque magnifique aux reflets bleutés et stylisés, une sorte de Michael Mann Techno donc. Merci à Jean-Yves Leloup et son ouvrage Techno 100 paru chez Le mot Et Le Reste d'avoir éclairé d'un jour (et d'une nuit) nouveau cet opus.
Référence ultime du Krautrock allemand des 70's, Popol Vuh est avant tout le projet de Florian Fricke, homme orchestre prodigieux qui devint rapidement le maestro du courant dit "kosmische Musik" à base de nappes envoûtantes et splendides. En 1975 c'est la rencontre déterminante avec le cinéaste Werner Herzog que Popol Vuh va accompagner une grande partie de sa carrière, notamment pour les BO de Aguirre, Nosferatu ou ce Cobra Verde de 1987, pas forcément une grande année pour l'esthétique musicale mondiale, mais il faut bien avouer que le psychédélisme doux et flottant du groupe tient encore admirablement bien la route.
On remet une couche pour ce duo français (cf ici) adepte d'une Electro Kraftwerkienne, minimaliste, aérienne et trippante. Un modèle du genre signé Jonathan Fitoussi et Julie Freyri, bizarrement passé sous les radars de pas de monde (mais pas de nous !).
Le futur de la Pop dépressive et comico-absurde à la française a un nom, et ce qui au départ n'est qu'une parodie hilarante de Lescop (vous l'avez ?) s'est transformé en une grande aventure collective qui ne cesse de repousser les limites du bon goût. Rappelons qu'à l'origine du projet nous trouvons l'esthète et musicologue Kim Giani alias Jean-Pierre Fromage et qui, à la fin des 90's, imposa le nom de Kim dans le domaine d'une Post Pop foutraque et jubilatoire. Ce mec est un génie.
Actuellement professeur de culture audio et d'improvisation au London College of Communication, David Toop développe depuis 1970 une pratique qui transcende les frontières du son, de l'écoute, de la musique et des matériaux. Cela englobe la performance musicale improvisée, l'écriture, le son électronique, l'enregistrement sur le terrain, le commissariat d'exposition, les installations d'art sonore et l'opéra. Membre du projet pop de David Cunningham The Flying Lizards en 1979, il a sorti quinze albums solo, de New and Rediscovered Musical Instruments sur le label Obscure de Brian Eno (1975) et Sound Body sur le label Samadhisound de David Sylvian (2006) à Entities Inertias Faint Beings (2016), Apparition Paintings and Field Recording et Fox Spirits (2020) sur ROOM40 de Lawrence English. Il s'agit ici d'une compilation regroupant 2 albums sortis en 1996 et 1997. Bon voyage sonore !
On continue notre focus sur Charif Megarbane (cf ici), producteur libanais hétéroclite aux talents multi-instrumentistes redoutables, capable de créer des ponts entres des contrées musicales bien éloignées les unes des autres, en gros du Maghreb à Morricone en passant par le Hip Hop ou l'Electro abstraite. Grand dépaysement assuré !
lundi 9 décembre 2024
A l'instar de ses propres productions sous le nom de DJ Gilb-R, le boss du label Versatile sort ce dernier album de Château Flight (lui-même en duo avec Nicolas Chaix alias I:Cube) et semble s'éloigner encore plus des injonctions du dancefloor, à savoir faire danser n'importe qui à n'importe quel prix. On est ici en présence de deux musiciens totalement accomplis et qui ne sont guidés que par leurs inspirations sans limite et leurs aspirations à s'éloigner du conventionnel groovy, d'où ce grand voyage électronique que nous renoncerons à qualifier autrement que par magnifique.
On continue d'explorer (cf. ici) la plantureuse discographie du producteur Carl Finlow, dont l'Electro aussi robotique et froide qu'addictive, à base notamment de rythmes 4x4 qui scotchent littéralement sur les dancefloors. Pour ceux qui ne sont jamais remis des opus de Keith Tenniswood alias Radioactive Man, cet homme est votre ami.
Au départ il y a un concept qui peut sembler fumeux et faire un peu peur, à savoir une formation néo-Jazz qui s'attaque à la Techno en n'employant que des instruments acoustiques. A l'arrivée on est subjugué par ces rythmes hallucinants et ce groove irrésistible qui fait la part belle à une série de tubes Electro invraisemblables. Un bijou on vous dit.
mardi 3 décembre 2024
Sur « Elektronik / Erlösung », le groupe de jazz kraut de Cologne CAR plonge dans sa collection de synthétiseurs, de delays à bande et d’échos spatiaux pour faire un voyage intérieur sous la forme de deux longues pièces musicales improvisées. Le morceau-titre commence comme un exercice de musique concrète, entraînant lentement et régulièrement l’auditeur dans un tourbillon vertigineux de son et de bruit, jusqu’à finalement trouver la rédemption sonore dans une coda percussive étendue et espacée. Le deuxième morceau « Quintessenz » n’est pas moins immersif, errant dans des drones sonores apaisants, gardant l’auditeur captivé par ses sons de synthé scintillants en constante évolution et ses mélodies vocales, construisant subtilement en complexité et en urgence au fur et à mesure de son évolution.
Tout est là, rien n'a changé depuis 30 ans ou presque. Toujours ce coté lymphatique et monotone, toujours cette voix à moitié endormie racontant des horreurs avec ce ton pince-sans-rire typiquement écossais, toujours ces rythmes alanguies mais jamais pénible, toujours cette puissance mélodique bien camouflée malgré l'absence de tubes évidents, bref Arab Strap est toujours là (sur le label de Mogwai) et l'Ecosse peut respirer tranquille, et nous aussi.
Chef d'œuvre du Hip Hop alternatif américain par le duo composé de Jeffrey Logan et d'Adam Drucker d'Oakland, Californie, que l'on retrouve aussi derrière Subtle, 13 & God et surtout les parfaits CloudDead. Du Hip Hop de la marge, celle qui tient à tenir les pages selon Jean Luc Godard.
Rencontre au sommet entre deux francs-tireurs du Rock français de ces 40 dernières années, le tout sorti sur le label Cougouyou de Markus Detmer, sorcier fou aujourd'hui installé à Perpignan. Pascal Comelade et Richard Pinhas se rencontrent à Paris en 1974, alors que ce dernier commence à monter sur scène avec son groupe Heldon. Avec Heldon puis en solo, Pinhas devient le pionnier et l'accélérateur de la musique électronique en France, et une référence fondamentale dans le monde entier. La période électronique de Comelade est beaucoup plus courte, de 1974 à 1981. À partir de 1983, il développe sa politique de musique instrumentale, strictement acoustique. En 1999, Comelade et Pinhas enregistrent leur premier album en duo, un CD pour le label Les disques du soleil et de l'acier de Nancy: Oblique Sessions II. 25 ans plus tard, leur collaboration produit toujours une esthétique synonyme de libertés et de grands espaces, sans limite à l'imagination.
Dernier EP en date pour Robert Wagenknecht alias Miyagi, qu'il ne faudrait surtout pas confondre avec le Miyagi de Fujiya & Miyagi, fameuse formation de Brighton alliant Krautrock et Italo-Disco. Celui-ci est beaucoup plus sous influence Electro classique, très classique dans sa forme et très groove sur un dancefloor, notamment au moment de l'after, quand l'âme des danseurs s'élèvent pour communiquer avec les dieux.
lundi 2 décembre 2024
Avant-dernier album en date pour ceux qui ont balancé un bon coup de latte dans la chanson française ronronnante modèle "playlist de France Inter" (au secours). Un album qui s'inscrit, après un premier volet hispanisant, Teatro Lúcido, dans la collection Odyssée du groupe, dans l’optique d’explorer en musique des contrées exotiques. Aujourd'hui donc direction Hawaï, un choix pas si étonnant pour certains de ses membres qui sont originaires de Biarritz, et qui ont grandi au contact direct de l’océan et de la culture surf.
Le classique des classiques du Poliziottesco italien des 70's, mis en image par Umberto Lenzo en 1976 et mis en musique par le spécialiste du genre Franco Micalizzi. Un chef d'œuvre de groove, de crissements de pneu, de flingues de concours et de funky urbain.
vendredi 29 novembre 2024
Collectif électronique expérimental français dans lequel on retrouve Paul Regimbeau alias Mondkopf ainsi que d'autres membres issues de Oiseaux-Tempête. Foudre! abat sur l'auditeur traumatisé son Ambient Post Rock Electro à base de Drone assourdissant et le laissera pantois. Il est vrai que ce ce projet naît d’une envie de sonder les forces invisibles qui nous habitent, à travers une cérémonie qui réunit sciences occultes, paysages oubliés et fièvre de l’inconscient.
Connu pour ses productions Pop sous fortes influences 60's avec l'ombre tutélaire des producteurs fous de l'époque tel que Jean-Claude Vannier ou François De roubaix, Emile Sornin alias Forever Pavot s'est associé ici à Joseph Acosta alias XP The Marxman, rappeur producteur de Los Angeles, pour un résultat aux beats lourds et aux harmonies légères, très West Coast dans la forme, le tout accompagné de véritables instruments vintage. Bravo au label de Nancy BMM Records pour cette pépite qui permet encore d'être optimiste quand on pense au Hip Hop.
mercredi 27 novembre 2024
Dernier album en date pour notre duo de choc londonien déjà évoqué ici, et qui continue à produire avec talent diverses ambiances oscillant entre coldwave, darkwave et shoegaze, tantôt brut et industriel, tantôt plus pop et planant.
Quelques nouvelles de l'italien Paolo Lodde alias Dusty Kid, apparu en 2009 avec le classique a raver's diary, opus Electro Techno à tendance Progressive qui a mis tout le monde d'accord à l'époque sur le dancefloor. 15 ans plus tard il est ici remixé par le producteur israélien Eitan Reiter (qui officie dans le même genre) pour un résultat tout aussi jouissif.
On revient encore sur le cas Duster, incarnation du miracle puisque, vous le savez maintenant, cette obscure et géniale formation de Post Rock / Slowcore tendance Slint / Codeine de San José apparue à la fin des 90's et condamnée à l'oubli, a été sauvé du néant par une propagation virale d'une de ces vidéos sur le réseau chinois TikTok. Comme quoi les jeunes n'écoutent pas forcément de la daube auto-tunée en boîte. Et depuis, via le formidable label de réédition Numéro Group, c'est la redécouverte perpétuelle d'un catalogue sans fausse note ainsi que de nouveaux albums depuis 2018, dont celui-ci qui date de 2023.
lundi 25 novembre 2024
Derrière cette rencontre au sommet entre Dollkraut et De Ambassade se cache le même sorcier fou du nom de Pascal Pinkert, adepte d'une Electro analogique à forte tendance Post Punk et Dark Wave. Ici il se lâche dans les grandes largeurs en convoquant le spectre Kraftwerk et son inusable the model, pierre angulaire de la Synth-Wave des 80's.
samedi 23 novembre 2024
On a souvent évoqué ici le cas de cette formation suédoise adepte du vintage sonore rétro-futuriste aux accents vénéneux, oscillant entre Broadcast et le BBC Radio Workshop, on enfoncera donc le clou psyché avec leur trois derniers opus. A noter cette relecture étonnante de l'univers du film Le Locataire (The Tenant en VO) de Roman Polanski, enregistré live au Cinemascore Film Festival à Castellón en Espagne.
On l'avait découvert en 2002 sur Quatermass, la sous-division Electro de la structure Sub Rosa, via un album collaboratif avec Nodern et Gez Varley où brillait déjà son talent à produire une esthétique aussi minimaliste qu'hypnotique. Il confirme en 2007 avec une anthologie de titres produits en Belgique et en Allemagne au cours des 90's, où l'on constatera que sa production n'a pas pris une ride.
Il s'agit du premier volume de remixes de titres de son dernier album en date sorti en 2023 en collaboration avec la chanteuse Raven Violet. Les remixes confirment la tendance plus Electro (avec un nombre incroyable de tubes dancefloor) prise par David Holmes par rapport à ses débuts tonitruants à la fin du siècle dernier, quand il imposa son style cool 70's irrésistible, imprégnant notamment les soundtracks des films de Steven Soderbergh.
Beau EP 5 titres dans une lignée classique Electronica / Breakbeat / Acid par des vieux routiers du genre j'ai nommé D'Arcangelo et Karsten Pflum. Les premiers sont un duo italien que l'on avait découvert en 1999 sur le label Rephlex du boss Aphex Twin, et le second est un artiste danois apparu en 2002 sur le label londonien Worm Interface. La beauté du classicisme, malgré une pochette douteuse.
Duo barcelonnais oscillant entre Post Punk, Dark Wave et Industriel, auteur de quatre albums depuis 2018. Sylvia Konstance, italienne installée à Barcelone, et Victor L. Crux, théoricien espagnol ayant fréquenté les radicaux Nurse With Wound et Einstürzende Neubauten, ressuscitent les fantômes des secousses industrielles des années 80.
Quelques nouvelles du front libanais avec ce producteur multi-instrumentiste du nom de Charif Megarbane, auteur sous l'alias Cosmic Analog Ensemble d'une dizaine d'albums dont le dernier que voici, formidable excursion dans les BOF 70's au style cuivré et groovy avec un petit coté François De Roubaix particulièrement bienvenu.
mardi 19 novembre 2024
On ne présente plus la légende du Krautrock allemand, l'homme derrière le premier album de Tangerine Dream, puis figure centrale de Kluster (avec Moebius et Roedelius) et enfin auteur en solo d'un nombre impressionnant de pièces électroniques. Ici l s'agit d'une réédition par l'excellent label Bureau B d'une soundtrack pour le film de Karl Horst Hödicke de 1976, avec quatorze pièces élaborées/improvisées par Conrad à l’aide d’une recette savamment conçue à base de séquenceurs et d’une boite à rythmes, le tout étant analogique bien entendu. Sa musique est un secret insondable aux atmosphères sombres, torturées. Elle est à l’image de la grisaille de la vie, de la tension urbaine, de la dure réalité du monde. L’angoisse, la peur, les cauchemars remplacent la féérie, l’insouciance et les beaux rêves.
On est toujours heureux de découvrir de nouveaux membres de la famille Constellation, haut lieu canadien de toutes les musiques inventives commençant par le préfixe Post. On connaissait donc Godspeed You Black Emperor, Fly Pan Am, A Silver Mt Zion ou Do Make Say Think, voici donc le duo Colin Stetson & Sarah Neufeld, saxophoniste d'avant-garde et violoniste glacée, pour un résultat soigné, où les solistes s’appuient l’un sur l’autre, se laissent de la place et mettent leur virtuosité en sourdine pour donner naissance à des dialogues mélodiques entre les lignes graves au bord de l’implosion de Stetson et les drones fragiles de Neufeld. Du Post Minimalisme comme on l'aime.
mardi 12 novembre 2024
jeudi 7 novembre 2024
Si, comme Paul Verlaine, les sanglots longs des violons de l'automne blessent votre cœur d'une langueur monotone, je ne saurai trop vous conseiller, histoire de boire définitivement la tasse hivernale, le premier album de ce duo franco-israélien sorti chez les puristes fous de Sub Rosa, et enregistré en partie à l'Eglise St Martin de Maxéville près de Nancy. Après l'écoute de ce Folk neurasthénique joué par des dépressifs, je vous souhaite de bonnes larmes et bon suicide.
mardi 29 octobre 2024
4ème volume d'une série dédiée à la musique et à l'esprit de Sun Ra. Le Quatuor Kronos célèbre actuellement un 50e anniversaire impressionnant en tant qu’entité musicale fonctionnelle, créative et révolutionnaire. À leur époque, ils ont collaboré aux confins du monde musical, redéfinissant les paramètres de ce que peut être un quatuor à cordes classique dans des œuvres intégrant le jazz, le folk, le punk, l'industriel, le minimalisme, l'avant-garde et le classicisme pop. Avant d’envisager tout cela, il faut également considérer le rôle qu’ils ont joué dans la reconnaissance de compositeurs modernes tels que Philip Glass et Steve Reich. Donc, qu'ils soient à la tête de ce dernier d'une série d'albums qui célèbre et explore la musique lointaine de Sun Ra, c'est un mariage qui va comme un astronaute et une combinaison spatiale. En fait David Harrington affirme très clairement que Sun Ra, dont la musique a navigué sur le jazz traditionnel avant de se lancer dans des explorations sonores audacieuses dans les domaines de l'électro et du mystique avant d'apercevoir à l'horizon un pays qui serait un jour connu sous le nom d'Afrofuturisme, appartient à juste titre au même canon comme d’autres grands du XXe siècle comme Miles Davis, Duke Ellington et Nina Simone. Mais pour exécuter cette excursion avec le panache requis, le Quatuor Kronos a fait appel à une équipe de cadets de l'espace tout aussi visionnaires issus du monde du jazz, de l'expérimentation, de l'improvisation et d'autres domaines de la composition contemporaine ; ce décollage va être explosif.
Kreidler
Twists (A Visitor Arrives)
Bureau B - 2024
On ne s'est jamais complètement remis de la découverte de Kreidler en 1996 avec son album weekend. Kreidler, le groupe fondé en 1994 à Düsseldorf, dans la même ville de Kraftwerk avec qui le quatuor partage une certaine vision du krautrock : faire de la musique électronique hybride qui ressemble à tout sauf à du krautrock. 30 ans après, la formule n'a guère changé pour notre plus grand bonheur: un groove couetteux (comprendre : qui s’écoute facilement au lit) qui ne serait pas sans rappeler le premier album de Massive Attack, mais sans l’utilisation frénétique de samples, et le tout saupoudré de dub-kosmische dans ce qui ressemblerait à une mutation Frankenstein entre les Wailers et Cluster.