Les retombées du Néo-Psychédélisme british des 80's canal Spacemen 3, suite et pas fin.... avec cette formation de San Francisco active depuis 2007 et ici accueilli dans l'antre du Post Rock de Chicago, à savoir le label Thrill Jockey, opérant ainsi une boucle spatio-temporelle donnant un certain vertige...
Un son tellement Indie-Pop anglaise début 90's avec notamment ses délicats entrelacs de guitares et cette voix entre emphase légère et mélancolie profonde que l'on a du mal à croire qu'il s'agit d'un guitariste membre de The Fresh & Onlys, Pop Garage Band de San Francisco ! Encore une belle trouvaille pour l'éclectique et très riche label Sacred Bones Records.
Xela est l'œuvre d'un seul homme, John Twells, qui a mis fin à l'aventure en 2011. Il avait commencé 8 ans plus tôt sur des labels passionnants comme Néo Ouija (Metamatics, Norken...) et City Center Offices (Arovane, Fizzarum, Christian Kleine...) avant de s'établir sur sa propre structure nommée Type et sur laquelle nous trouvons des artistes aussi différents que Tarentel ou Sylvain Chauveau. Les amateurs d'Ambient électronique expérimentale et de Modern Classical seront aux anges avec cet opus aux immenses qualités cinématographiques.
Il s'agit ici d'un duo norvégien bien oublié aujourd'hui mais qui pratiquait il y a une vingtaine d'années une Electro Mid Tempo à base d'éléments Jazz, de Breakbeats et autres sonorités IDM, bref tout ce qui constituait notre quotidien sonore de l'époque sur des labels qui se nommaient Compost ou Ninja Tune.
Yppah est l'œuvre d'un seul homme, l'artiste protéiforme Joe Corrales Jr., musicien passionnant incapable de choisir entre l'Electro Down Tempo, l'Electronica ou le Post Rock tendance Psyché ou Shoegaze. On navigue donc constamment entre ces différents pôles sans que cela amoindrisse notre engouement pour un univers musical synonyme de totale liberté foutraque.
La science du groove 60's & 70's ne serait rien sans l'existence de l'orgue Hammond, ici mis à l'honneur dans cette compilation funky en diable du label Acid Jazz, mythique structure qui à la fin des 80's a remis au goût du jour l'instrument via la promotion du genre musical portant le même nom.
Petit hommage au génie de Luke Vibert qui, sous le nom de Wagon Christ, a largement dominé le secteur de l'Electro Mid Tempo tendance Abstract Hip Hop, Breaks & Turntablism si en vogue à la fin des 90's et dont le label Ninja Tune était le principal fournisseur. La science du sample et du cut-up est portée ici à son apogée.
Petit focus sur la référence majeure du Shoegaze expérimental des 90's avec Flying Saucer Attack, duo composé de Dave Pearce et de Rachel Brook, cette dernière membre des formidables Movietone qui, en compagnie de Crescent et de Matt Elliot alias Third Eye Foundation, formaient une micro-scène du coté de Bristol à base d'expérimentations soniques mêlant Pop et brouillard opaque. Pour revenir à FSA, on ne s'est jamais vraiment remis de cette capacité qu'avait le groupe de créer des cartes postales sonores à base d'entrelacs guitaristiques engendrant un véritable mur mouvant et aquatique permettant à l'auditeur de plonger dans des abysses sensoriels inconnues.
Superbe compilation initiée par Trevor Jackson, l'homme derrière Playgroup et boss du label aujourd'hui défunt Output Recordings et à qui l'on doit la découverte du musicien Kieran Hebden, leader à l'époque de Fridge puis en solo sous le nom de Four Tet. Il a toujours eu le goût pour le groove déviant, dont l'altérité trouve son origine dans les sous-couches dansantes du Post Punk, que ce soit du coté de l'Indus, de La New Wave ou de l'EBM, comme le prouve sa sélection qui vise large mais toujours de manière pertinente, avec au programme: Propaganda, Ministry, Tuxedomoon, Chris & Cosey, Liaisons Dangereuses...
Journaliste, femme de radio et manageuse du formidable label de réédition Minimal Wave, l'américaine Veronica Vasicka est une artiste protéiforme qui sort également ses propres disques dans une veine Post Punk électronique froide et dansante, à l'image de son label.
Quatre grandes pièces d'Electro Krautrock composent cet album méconnu de notre duo français préféré, qui s’associe ici au spectacle Slow Futur d’Elsa Guérin et Martin Palisse de la compagnie le cirque bang bang, symbole d’une déshumanisation progressive dans les temps à venir.
Le concept album Nouvelle Vague drivé par Marc Collin a fini par lasser assez rapidement et ce malgré des débuts prometteurs. En effet, reprendre du Punk / Post Punk / New Wave en version easy bossa pop est une idée sympa tant que le répertoire de reprise est de qualité. Si au début on trouvait du Buzzcocks ou du Joy Division, on a vite fait de déchanter avec les reprises d'Indochine ou de Gamine... Ici la riche idée est de compiler des standards repris par des gens talentueux: qui se souvient des formidables Comateens (des protégés d'Etienne Daho) reprenant Lovin' Spoonful ou l'oublié Snakefinger avec the model de Kraftwerk ? Plus connu mais toujours sidérant, le walk on by de Burt Bacharach par les Stranglers ou le sister ray du Velvet par Joy Division. Bref, de l'indispensable ni plus ni moins.
On ne s'en cache pas, on adore Geoff Kirkwood alias Man Power, producteur berlinois auteur d'une Electro House racée et tubesque que nous avons découvert sur l'inépuisable vivier de petits génies qu'est le label Correspondant de Jennifer Cardini.
Trois perles méconnues du maestro issues de sa période fétiche 1964-1975 en mode Easy Jazz Groovy Pop j'en passe et des meilleurs. L'automobile est un téléfilm rare pour la Rai issu de la série Tre Donne, Incontro est un film romantique de Franco Arcalli avec la sublime Florinda Bolkan, une habituée de la discographie morriconienne, et en fin eat it est l'unique film de Francisco Casaretti, une comédie avec Frank Wolff.
On continue l'exploration de la discographique foutraque de Kim Stanislas Giani alias Kim, ici à ses débuts sur MK Label dans sa veine Pop Lo Fi formidablement barrée et tubesque. Depuis l'homme a fait du chemin puisqu'on peut signaler un de ses derniers albums réalisé en collaboration avec Quentin Rollet, boss du label d'Avant-Garde Rectangle fondé avec Noël Akchoté. Quel parcours invraisemblable !
De son vrai nom David Mason, Listening Center est un projet qui s'inspire principalement d'influences telles que le BBC Radiophonic Workshop, les bandes sonores de films/TV perdues et la Kosmische Musik, tendance cosmique du Krautrock. Il présente un patchwork de passés/futurs imaginés, dans lequel l'auditeur peut se frayer un chemin à travers un sous-bois de mélodies oniriques. et des palettes sonores vintage qui ont pour effet d'être tantôt rassurantes, tantôt déstabilisantes. Le tout sur l'excellent label Ghost Box.
Excellent néo-polar de 1975 réalisé par Sergio Martino avec du beau monde au casting: Tomás Milián, Mel Ferrer et Luc Merenda. A la baguette musicale notre chouchou spécialiste du genre Luciano Michelini, au meilleur de sa forme.
Kiln est un trio actif depuis 1998 et auteur de 8 albums parus notamment sur l'excellente structure Ghostly International. Il s'agit ici de Minimal à tendance IDM et Electronica à la beauté abyssale. KILN construit des champs sonores à la texture rayonnante qui enveloppent et plongent l'auditeur dans un univers panoramique de rythmes chromatiques et de tons syncopés.
Un artiste énigmatique proposant sur le label Eisenwaren de Düsseldorf une ballade à travers différents genres électroniques, en l'occurrence ici surtout du Down tempo à tendance Minimal ou Electronica. C'est beau et mystérieux, d'autant plus qu'on ne sait rien d'autre sur l'artiste ou le label.
On continue de vanter les mérites du travail de réédition du label Minimal Wave avec la découverte des productions du belge Peter Bonne qui, sous l'alias Linear Movement et en compagnie de Peter Koutstaal et de la chanteuse Lieve Van Sterrthehegem, a proposé début 80's une Synth Wave plutôt froide, captivante et étonnamment moderne encore aujourd'hui. Peter Bonne continuera sa route par la suite avec A Split Second qui annonce l'émergence de l'Electronic Body Music (EBM).
Compilation retraçant le parcours de l'iconoclaste Bertrand Burgalat au sein de la soundtrack qui, il est vrai, a toujours imprégné l'œuvre Pop vintage de l'artiste depuis ses débuts au sein de sa propre structure Tricatel. Avec toujours chez lui ces arrangements au cordeau et sa complexité se dissimulant sous une apparente frivolité.
Un peu de nostalgie avec ce lemonorange que l'on a beaucoup écouté en 2001 et qui reste, 20 ans après, une bombe d'Electro Techno à l'ancienne comme seul le label F-Com nous en proposait à l'époque. The Youngsters, duo composé de Gilles Escofier et Olivier Mateu, a sorti un second album en 2004 puis a disparu de la circulation en 2009, non sans avoir signé encore quelques tubes notamment pour le label 20:20 Vision. Mateu a continué seul sous l'alias Rodriguez Jr et a sorti des perles pour Mobilee, le label d'Anja Schneider.
Mine de rien c'est une sacré révolution à laquelle nous assistons chez Trentemoller qui, après des débuts marqués par la House et le Minimal, revient à ses premiers amours de jeunesse que sont la New Wave, le Dark Wave, la Noisy Pop et le Shoegaze, à tel point qu'on a l'impression à l'écoute de ce maxi d'écouter d'excellents inédits de Ride.
Derrière Bidibop se cache Vincent Nicolas, ancien membre d'Un Automne à Lob-Nor, mythique formation Post Rock de la fin 90's et collègue du label les disques serpentine des séminaux Madrid. Après donc la neurasthénie hypnotique Post Rock, place au Down tempo tendance Electronica soft qui lui aussi possède des vertus apaisantes et qui est source de grand voyage sensoriel.
Hommage à l'un des plus grands de la soundtrack italienne, j'ai nommé Stelvio Cipriani, spécialiste du néo-polar 70's, qu'il illustre avec ce mélange étonnant de groove et de lyrisme déchirant, le tout accompagné de ces fameuses grilles harmoniques directement héritées de Scarlatti et de la musique baroque italienne du XVIIème siècle. Superbe !
Encore une formidable réédition signée Minimal Wave, label américain fondé par Veronica Vasicka et spécialiste des raretés 80's tendance New Wave / Post Punk. Ici, il s'agit de Tomo Akikawabaya pour deux albums de 1984 et 1985 réunis en un seul. Tout, de la voix affectée (façon Japan et David Sylvian) et désincarnée aux arrangements analogiques synthétiques, respire les 80's pour notre plus grand bonheur, d'autant plus que l'on retrouve aussi cette sensation de profonde mélancolie qui imprégnait les productions de l'époque.
Un Ep 2 titres réunissant Isan, référence absolue du label Morr Music et son Electronica Pop intimiste et minimale, contrepoint parfait du son un peu plus énervé de Tomcats In Tokyo, duo français du début des années 2000 composé de Fabrice Rey et de Fabrice Marsaud, disparu sans laisser de trace depuis.
Focus sur l'un de nos producteurs Electro House préféré, Michael Greene alias Fort Romeau, producteur anglais actif depuis 2012, fondateur du label Cin Cin et auteur de deux albums dont l'un sur l'excellent label Ghostly International. Il est aussi membre de la formation Synth Pop La Roux.
Petit hommage à la scène grenobloise qui, au tournant des années 2000 et centrée autour du label Goodlife drivé par Oxia et The Hacker (avant sa rencontre avec Miss Kittin), était le parfait contrepoint à la scène parisienne French Touch basée sur le Down Tempo et la House filtrée. Ici, il était question d'Electro House endiablée au son énorme, tubesque à souhait, comme le prouve cet album de Kiko, grande référence du genre.
